Le village a su préserver son centre ancien regroupé autour de l’église et de la mairie, tout en proposant l’ensemble des services indispensables à la population : services médicaux et commerces de proximité. 

Une « ville à la campagne », qui ne l’empêche pas d’être proche des grands axes de communication : de la toute nouvelle LGV Paris-Rennes (qui met la gare de Laval à 1h10 de Paris) et de l’autoroute A81. Un nouvel échangeur autoroutier sera d’ailleurs construit dans les années à venir. Il permettra de desservir le Parc Grand Ouest en cours de réalisation par Laval Agglomération : 110 ha permettant l’implantation de grandes entreprises, en bordure de l’actuelle zone d’activités de la Carie qui accueille déjà une douzaine d’entreprises.

Le site d’Argentré est occupé de façon continue depuis l’époque gallo-romaine.

La Mairie

L'ancien presbytère construit en 1873 à proximité de l’église, a été entièrement restauré pour accueillir les locaux de la mairie. Les anciens bâtiments de service du presbytère (bûcher, écuries…) ainsi que les murs d’enceinte ont été détruits pour ouvrir l’espace et profiter du panorama.
La Mairie
L'église
L'église datée de l'époque romaine est dédiée à Saint Cyr et Sainte Julitte. Elle conserve le chœur transept ainsi que la tour située au sud. La voûte située au-dessus du maître-autel a conservé les traces d’une fresque formée pour l’essentiel de motifs géométriques bicolores, selon la tradition du XIIème siècle. Cette voûte qui ornait probablement tout le chœur, a été restaurée vers 1960. Vers 1460, la voûte, la nef et la charpente sont restaurées ainsi que l'atteste une inscription rouge. La décoration comporte des retables en marbres d'Argentré des XVIIème et XVIIIème siècles, dont celui de Saint Michel daté de 1759. L’horloge a été installée vers 1875 par la société Lussault de Tiffauges en Vendée. Les 4 cadrans ont été conservés, la minuterie et les aiguilles refaites à neuf en 1950.
L'église
Le château d'Hauterives
Le château d'Hauterives est mentionné dès le XIIIème siècle. L’histoire féodale nous apprend que René du Bellay, seigneur d’Hauterives, récupéra la seigneurie de Touvoie d’Argentré en 1652.
Le domaine est vendu en 1737 à Jean-Baptiste Berset, riche négociant lavallois qui en prend le nom et reste dans la famille jusqu’en 1975. Ce sont les armoiries de Jean-Baptiste, constructeur de l’actuel château, qui figurent sur la façade, accolées à celles de son épouse, Marie Renée Lilavois, dame de la Varenne.
Le château, Inscrit à l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques a été entièrement rénové en 2007 par ses actuels propriétaires qui ont su préserver son architecture d'origine. On y retrouve le pigeonnier (1534), dont on a préservé des boulins au rez-de-chaussée La chapelle restaurée une première fois en 1762 a conservé les mêmes armoiries au-dessus de la porte d’entrée qu’en façade du château.
Les jardins ont été redessinés et comportent un puits central de 28m de profondeur. Le château est une propriété privée mais ses propriétaires proposent salle de réception, chambres d'hôtes et ouvrent leurs jardins à la visite. QR codes sur les différents bâtiments.
Le château d'Hauterives
Les carrières
L’exploitation des carrières à Argentré remonterait au moins au XIIIème siècle. La carrière de Montroux était exploitée pour son marbre dès le XVIIème siècle. Son marbre gris veiné de rose était très apprécié des marbriers lavallois. Dans la carrière du Rocher on extrayait du marbre bleu. A la fin du XIXème siècle, l’exploitation des carrières pour la chaux était la principale activité après l’agriculture.
Il ne reste que quelques vestiges de ces sites de production.
Les carrières